dimanche 9 novembre 2008

D


….comme Dow Jones.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Dow Jones n’est pas un membre de la famille d’Indiana Jones.
Pourtant, en terme d’aventures palpitantes (c'est-à-dire ayant un effet direct sur le palpitant des investisseurs), il n’est pas mal non plus.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, dans sa forme acronymique ce n’est pas non plus un individu qui passe de la musique dans des soirées où de jeunes traders font surchauffer leur carte Gold, aussi bien au bar qu’aux toilettes (avant la crise, bien entendu), même si à sa manière,
le DJ continue de donner le tempo de la plupart des marchés.

Mais pour certains télé-évangélistes au cou rouge, pour tous les nostalgiques du drapeau de la même couleur et pour toutes les autres âmes en perdition non converties aux vertus de l’ultra capitalisme, c’est bien à Wall Street, là où DJ est résident, que battait, jusqu’à quelques semaines encore, le pouls de la Bête.
C’est là que se trouvait l’antre du Veau d’Or des Philistins, l’ « Evil Empire » si cher à mes bruyants amis de RATM.
En définitive, c'est là que résidait le générateur de tous les doutes du golden boy: Je vais à Aspen ou à Gstaad ? Je mets ma Rolex ou ma Blancpain ? Bull ou Bear ce matin ? Pfff j’ai la gueule de bois, on va faire ça à pile ou face….
Ah, quelle belle époque que celle où on pouvait en avoir plein de Dow...

Bibliographie conseillée : American Psycho (B.E. Ellis)

A bientôt pour le E.

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