lundi 13 octobre 2008

A

A…tout seigneur, tout honneur : A comme Action

Les actions étaient, jusqu’en 1986, des bouts de papier que les épargnants entassaient par poignées (pour les plus riches) dans leur coffre fort. Tous les ans à la même date, ils passaient à leur banque et s’amusaient à détacher des coupons en suivant les pointillés, ces coupons correspondant aux dividendes promis par la société à leurs actionnaires. Ah, c’était du sûr à l’époque ! Si les papys et les mamies devaient faire une sortie dans l’année, c’était celle là.
Quelques années et quelques milliers de chômeurs plus tard (ceux qui travaillent dans les services titres des banques), les actions ont été dématérialisées.
Comme les plus values.
Profitons au passage de ce premier article pour asséner quelques vérités :
- Tant que ce n’est pas vendu, ce n’est pas gagné.
- Ton argent, boursicoteur, retourne toujours au marché, comme au casino.
- Avoir des convictions fortes, c’est bien, surtout si ce sont les mêmes que Georges Soros, par exemple.
Cette mise au point effectuée, il n’est pas inutile de rappeler que l’action est une partie du capital d’une entreprise, aussi petite soit-elle (la part). C’est donc un très bel exemple de copropriété, y compris les réunions où tout le monde finit par s’insulter qui vont avec.


Pour résumer, les actions sont comme les femmes : elles ont un attrait irrésistible, les décisions qu’on prend à leur égard ne sont pas toujours rationnelles, elles ont une influence incontestable sur votre portefeuille et une fois sur deux, elles partent avec un autre qui en a un plus gros.

La prochaine fois, B comme Banque

1 commentaire:

Anonyme a dit…

yeah. amazing text :)